Choiseul en fête – « Un contrat de travail pour rebondir »

La Ligue de l’Enseignement et de l’Education Permanente asbl et le Centre Public d’Action Sociale de Tournai ont organisé ce 18 octobre 2008, une journée de rencontre avec des hommes et des femmes « article 60§7 ».

Au détour d’ateliers créatifs, d’animations pour les enfants, de stands de dégustations du monde, de panneaux didactiques, Rita LECLERCQ-DESENCLOS et Jacques LANGLET, Présidents, ont expliqué la démarche volontaire d’hommes et de femmes désireux de (re)trouver leurs droits sociaux, d’acquérir de l’expérience professionnelle et de dépasser les obstacles que la vie leur a fait rencontrer via un parcours d’insertion socioprofessionnelle.

Dans la démarche, le CPAS est employeur et la Ligue coordonne des activités de communication. En 10 mois, le centre a accompagné 96 personnes.

Certains articles 60 ont été mis à disposition de la Ville, des Archives de l’Etat, de l’hôpital psychiatrique, de l’Assiette pour Tous, de la Maison des Familles, la Cuisine en Herbe, AID Escale, Tremplin 2000, Défi +, la ferme d’Evregnies, …

La démarche vise tous les métiers.

La gestion du parcours d’insertion s’est affirmée à travers un réseau partenarial et de collaborations notamment avec la section des titres-services de l’ALE de Tournai, les CPAS de Rumes, Brunehaut et Antoing, le Forem, la Mission régionale du Hainaut occidental, …

Suggestion a été faite aux « articles 60 » de trouver un meilleur qualificatif pour les dénommer d’ici la prochaine édition de l’évènement. Une idée de partenariat est déjà ébauchée avec Daniel SENESAEL, Député-Bourgmestre d’Estaimpuis.

« Vous n’êtes pas des Babaches » est une expression d’un article 60 que la Présidente du CPAS, Rita LECLERCQ-DESENCLOS, a reprise pour annoncer le nouveau modèle de certification, propre au centre, qui valorisera les hommes et les femmes qui auront fait l’effort d’aller au bout de leur démarche.

Crise financière : actu PS

Chères Amies, Chers Amis, Chers Camarades,

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La crise financière mondiale que nous traversons, qui s’est rapidement transformée en grave crise bancaire, est avant tout l’échec d’une certaine vision de l’économie.

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Une vision qui a voulu faire croire que le marché pouvait à lui seul s’autoréguler, produire ses propres antidotes. Cette situation appelle des solutions urgentes et structurelles. Les dommages ne se limitent pas aux seuls spéculateurs mais atteignent de plein fouet la sphère réelle de l’économie et par conséquent les citoyens.

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Il est à la fois important et urgent de bien cerner les causes et les effets de cette crise. C’est le préalable indispensable à la formulation de propositions concrètes pour remédier à ces graves déficits.

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En pièce jointe, nous vous communiquons deux notes de l’Institut Emile Vandervelde (IEV) approuvées par le Bureau du Parti. L’une étant consacrée à la crise financière mondiale, à ses causes et à ses effets et l’autre présentant les 30 propositions du PS pour une réelle régulation du monde de la finance et une meilleure gouvernance des entreprises.

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Télécharger l'analyse IEV de la crise financière

Télécharger les 30 propositions PS

Visite du Secrétaire d’Etat à la lutte contre la pauvreté à Tournai

Le 10 octobre dernier, Jean-Marc DELIZEE, Secrétaire d'Etat à la lutte contre la pauvreté s'est rendu à Tournai à l'initiative de Christiane VIENNE, Sénatrice.

Il a été reçu au CPAS de Tournai par Rita LECLERCQ-DESENCLOS et les équipes de la médiation de dettes et de l'insertion socioprofessionnelle, pour discuter du travail mis en place à l'échelon local afin de lutter contre la paupérisation et le surendettement.

Une séance académique a suivi la visite des services du centre public. Après que Madame LECLERCQ-DESENCLOS ait présenté l'action menée par le centre, Madame Christiane VIENNE a expliqué son projet de loi relatif au crédit facile; Monsieur DELIZEE a quant à lui exposé les principaux axes du Plan fédéral de lutte contre la pauvreté approuvé le 4 juillet 2008 par le Conseil des Ministres. C'est en présence de Monsieur Daniel SENESAEL, Député-Bourgmestre que la journée s'est poursuivie à la Maison des familles.

Congrès fédéral

C’est à Pipaix, en la salle « Ancienne maison communale » que nous nous sommes réunis en congrès fédéral préparatoire de celui du 12 octobre 2008 à Namur.

Grâce à trois orateurs et à leur intervention musclée, ce congrès était tout sauf monotone.

Notre Président fédéral, Daniel Senesael, entame les hostilités en rappelant fermement que « …dans ce contexte pour le moins délicat, le PS, et la Fédération de Wallonie picarde, ont un rôle déterminant à jouer…Le pouvoir d’achat, beaucoup en parlent, mais nous sommes les seuls à agir,…Nous, les socialistes, nous traduisons la priorité des citoyens en priorité politique : sans le PS, il n’y aurait jamais eu de fonds mazout !...Comme le PS l’avait demandé, un accord a été trouvé au sein du Gouvernement fédéral sur une réforme sociale. Cette réforme prévoit de nombreuses mesures en faveur du pouvoir d’achat des gens, notamment : un premier bonus fiscal de 250 euros par an pour les gens qui travaillent, un 13è mois d’allocations familiales pour toutes les familles, une augmentation des pensions,… ».

Notre Député provincial, Serge Hustache, enchaîne avec des propos tout aussi ferme : « Réformer ou disparaître». Selon lui, la situation provinciale est grave : il n’a pas caché que si aucune mesure sérieuse n’est prise dans l’année qui vient , la Province de Hainaut sera en faillite dans trois ans. « Il faut prendre le temps d’évaluer les coûts et les objectifs de chaque secteur de la Province afin d’en tirer les conséquences quant à la gestion quotidienne de l’institution et à l’élaboration du budget 2010 ». En présence de nombreux agents provinciaux, nous étions heureux d’entendre que « le capital humain est l’un des grands atouts de la Province : il n’est pas question de le galvauder ».


C’est enfin notre Ministre Président de la Région wallonne et de la Communauté française, Rudy Demotte qui prit la parole : « Oui, à la régulation intelligente du Marché. Non au capitalisme-casino».

« La crise que nous traversons est profonde…elle aura des conséquences importantes sur l’économie belge…Ce sont bien les citoyens qui, in fine, sont mis à contribution pour résorber la crise…La situation nécessitait une réaction rapide de l’Etat pour sauver les économies de la population, prises en otage par un système laissé sans contrôle,…Quel paradoxe de constater que ceux qui prônaient la libéralisation des services publics, les privatisations, la réduction du rôle des autorités publiques demandent aujourd’hui l’intervention de l’Etat !...Cette crise est inscrite dans les gènes du libéralisme…Sans garde-fou, le système permet à quelques-uns d’engranger de plantureux bénéfices puis de se soustraire à leurs responsabilités quand la crise éclate…Il faut des règles pour éviter qu’à l’avenir, la spéculation ne réduise à nouveau à néant le fruit du travail de millions d’individus. Ces règles doivent servir à prévenir de tels désastres…Face au modèle capitaliste qui fait du travailleur une simple variable comptable, je soutiens un modèle de société basé sur la justice économique et l’efficacité sociale…Je suis favorable à une économie de marché socialement raisonnée dont la vocation est d’amener la prospérité à l’ensemble des acteurs qui s’y investissent …et non la confisquer au profit de quelques-uns. »

Enfin, sachez qu’au cours de ce congrès, notre comité de vigilance a été constitué.