Rencontre-débat avec Jean-François Khan

Paul-Olivier DELANNOIS, notre Député wallon, a organisé récemment une rencontre-débat, avec Jean-François KHAN, journaliste. Cette rencontre était animée par Gaëtan Lebailly de NoTélé et se déroulait au Salon de la Reine de l’Hôtel de Ville de Tournai.

Dans une salle pleine à craquer, notre orateur nous a présenté son dernier ouvrage « où va-t-on ? Comment on y va ? » Fayard 2008.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Jean-François Kahn est le fils d'un philosophe d'origine juive et d'une mère catholique. Il est le frère du généticien Axel Kahn et du chimiste Olivier Kahn.

Il obtient sa licence d'histoire et travaille au tri postal, puis dans l'imprimerie. Il se tourne ensuite vers le journalisme et est envoyé couvrir la guerre d'Algérie. C'est lui qui mène l'enquête journalistique qui aboutit à la révélation de l'affaire Ben Barka.

Il travaille ensuite pour Paris-Presse, pour L'Express (en 1964, comme reporter), Europe 1 (en 1970, comme chroniqueur), Le Monde, est nommé directeur de la rédaction des Nouvelles Littéraires (en 1977). En 1984, il crée l'Evénement du Jeudi puis en 1997 l'hebdomadaire d'information Marianne dont il est le directeur jusqu'en 2007. À cette date, il quitte sa fonction de directeur et se retire du monde du journalisme. Il signe certaines de ses interventions sous le pseudonyme de François Darras, Thomas Vallières, P.M.O.

Il se positionne clairement sur de nombreux sujets médiatiques qu’il a développés lors de cette soirée :

• dénonciation du néolibéralisme, comme opposé aux vraies valeurs libérales,
  
• dénonciation de l'intervention américaine en Irak, de l'OTAN en Serbie.

Jean François KHAN a défendu plus longuement l’idée que pour comprendre une évolution, qu’elle soit naturelle ou sociale, le plus important n’est pas ce qui change spectaculairement, mais ce qui, de façon sous-jacente, ne change pas. Bref, une véritable théorie du changement par recomposition des invariances.Ce fut une soirée agréable relevé par son penchant pour la polémique qui titille chaque spectateur à un moment ou un autre de son intervention.

Congrès de la fédération provinciale

Dans les locaux de la section « Hôtellerie » de l’Institut provincial d’Enseignement secondaire à Ath : Présentation de la déclaration de politique générale et projet de budget 2009.

Le budget 2008 nous était présenté en début d’exercice avec un mali de 1 013 197€. Après deux modifications budgétaires, ce solde s’aggravait pour atteindre 3 885 250€.

Cette année, le budget 2009 s’affiche avec un déficit de 6 709 020€ à l’ordinaire et un excédent de 21 430 209€ compte tenu des exercices antérieurs… Ces chiffres successifs nous glacent et la première réflexion qui vient à l’esprit est de ce dire : que va-t-on présenter en 2012 à la veille des élections.

Les difficultés de la Province sont connues de longue date et si les chiffres sont dans le rouge, ils ne résultent pas d’une mauvaise gestion mais de nombreux facteurs parmi lesquels nous pouvons citer la suppression de certaines taxes importantes (dites « antiéconomiques ») dans le cadre du plan marshall.

De nouvelles taxes seront levées comme celle sur les pylônes GSM, les débits de tabac, les méga dancings,…Des économies importantes seront réalisées en matière de personnel par le non remplacement d’une partie des départs naturels, la limitation de la croissance de fonctionnement, la réduction des frais de Cabinets, la réduction du subside aux ASBL de classe 1 et 2,…

Notre Député provincial, Serge Hustache était le premier à montrer l’exemple à l’extraordinaire en réduisant le budget du service technique des bâtiments et construction dont il a la Présidence de 5 millions €.

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Notre sentiment est que les économies ne pourront pas être réalisées à l’infini sous peine « d’asphyxie ». Il nous semble important de trouver ou de négocier avec les autres pouvoirs publics de nouvelles sources de financement. Cette institution provincial, si mal connu et pourtant si efficace mérite mieux que cela...