Contacts

Les responsables de la section PS de Kain ont constitué ce blog pour de multiples raisons :

-Permettre à nos militants d’être informés de l’ensemble des actions, des activités de la section et de pouvoir s’exprimer à ce propos.

-Entamer un dialogue à cœur ouvert, des échanges d’idées avec l’ensemble de la population,...

N’hésitez pas à commenter le contenu ou à contacter l’un d’entre nous :

Joris WINBERG, Président, avenue d'Audenarde, 122 à 7540 Kain

Gsm : 0473/56 11 09 – Mail : joris.winberg@icloud.com

Rita LECLERCQ, Vice-Présidente, Vieux Chemin d'Ath, 193 à 7548 Warchin

Tél : 069/23 23 33

Bernard LEFEBVRE, Secrétaire, avenue des Alliés, 134 à 7540 Kain
Gsm : 0479/66 14 39

Daniel LOOTENS, Trésorier, Clos de l'Epinette, 72 à 7540 Kain
Tél : 0474/41 81 11


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vendredi 20 juillet 2012

Bonnes vacances !

jeudi 19 juillet 2012

Plan de relance

Le Président du PS, Thierry GIET, tient à saluer les premiers signaux de relance donnés par le Gouvernement fédéral.

Pour le PS, il s’agit d’une première étape qui devra être approfondie, en concertation avec les partenaires sociaux et les Entités fédérées, pour aboutir à une stratégie qui puisse rendre espoir aux citoyens, et notamment aux jeunes. Ceux-ci doivent retrouver confiance en leur avenir, c’est une condition indispensable à la relance !

Mais il était important d’envoyer d’ores et déjà des signaux positifs aux citoyens, notamment en termes de soutien au pouvoir d’achat.

1) Soutien au pouvoir d’achat : une augmentation jusqu’à près de 200€ nets par an du salaire poche des travailleurs à bas et moyens revenus.
Pour le PS, la relance passe nécessairement par une augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs, en particulier à bas et moyens revenus. Il s’agit non seulement de lutter contre les pièges à l’emploi mais aussi de soutenir la consommation interne.
  • Environ 1,2 million de travailleurs (salariés, indépendants et fonctionnaires) à bas et moyens revenus[1] verront leur salaire poche augmenter jusqu’à près de 200€ nets par an. Cette augmentation proviendra d’une correction du « bonus à l’emploi » social (c’est-à-dire une réduction des cotisations sociales personnelles) et d’une augmentation du « bonus à l’emploi » fiscal ou du crédit d’impôt.
Cette augmentation, en passant par le « bonus à l’emploi » à l’initiative du PS, est deux fois plus avantageuse pour les travailleurs :
- 1° au lieu d’une augmentation linéaire de 4€ par mois pour tout le public cible comme le prévoyait l’augmentation de la quotité exemptée d’impôt, l’augmentation pourra aller jusque 16€ par mois, pour avoir un impact réel sur le pouvoir d’achat ;
- 2° au lieu d’être linéaire comme dans le cas de QE, cette augmentation sera progressive, c’est-à-dire qu’elle sera plus importante pour les travailleurs ayant des revenus modestes -> c’est donc une mesure à la fois plus juste, mais aussi plus efficace pour lutter contre les pièges à l’emploi.
  • Le PS s’est également battu pour renforcer les pouvoirs de l’Observatoire des prix et ainsi lutter plus efficacement contre l’augmentation du coût de la vie : celui-ci pourra désormais intervenir directement auprès de l’Autorité de concurrence s’il détecte des prix ou des marges bénéficiaires anormales, ce qui constitue une avancée inédite en la matière !
2) Un premier signal pour rendre espoir aux jeunes

Pour le PS, chaque euro investi dans la jeunesse, c’est un euro investi dans l’avenir. A ce titre, le PS salue le premier signal envoyé par le Gouvernement pour rendre espoir aux jeunes qui démarrent dans la vie active et soutenir leurs efforts pour trouver du travail.
  • Les jeunes peu qualifiés pourront toucher une allocation de chômage dès le 7ème mois après leur inscription comme demandeur d’emploi (au lieu de 12 mois dans le nouveau système), s’ils réalisent un stage au sein d’une entreprise ou d’un service public pour une période de 6 mois. Ils toucheront également un supplément de 200€ de l’employeur. 10.000 places de stages seront créées à cet effet. 
  • Par ailleurs la durée de leur stage sera en grande partie prise en compte dans la période nécessaire pour avoir accès au chômage[2]. Pour le PS, il était hors de question de pénaliser les jeunes qui s’inscrivent dans une dynamique positive ! 
  • Le recours aux « tuteurs » (des travailleurs expérimentés) dans les entreprises sera encouragé pour accompagner les jeunes qui se forment ou qui démarrent dans l’entreprise. Concrètement, la réduction des cotisations sociales sera doublée pour les « tuteurs ». 
  • Les employeurs seront davantage incités à recruter de manière durable des jeunes demandeurs d’emploi[3] peu qualifiés, via une diminution plus importante des cotisations sociales les 2 premières années. 
  • Les jeunes demandeurs d’emploi qui créent leur activité ou qui se forment à un métier en pénurie (couvreur, tuyauteur industriel, mécanicien de maintenance, etc.) seront avantagés par la suspension de la dégressivité de leurs allocations de chômage. 
  • Le recrutement de travailleurs à bas salaires sera davantage soutenu, via une diminution des cotisations de l’employeur centrées sur les bas salaires. 
  • Enfin, les PME seront davantage encouragées à recruter les 3 premiers travailleurs, qui sont bien souvent des jeunes qui démarrent dans la vie active !
3) Investir dans le futur avec la recherche et l’innovation

Pour lancer une véritable dynamique de relance, il est indispensable de positionner notre pays dans le futur. Encourager la recherche et l’innovation, c’est la meilleure manière d’augmenter notre productivité et de maintenir des salaires décents pour les travailleurs.
  • Les entreprises et les universités seront encouragées à recruter des chercheurs, via une diminution du précompte professionnel. 
  • Tous les acteurs institutionnels actifs dans le domaine de la recherche se réuniront dans une coupole interfédérale, dans le but d’identifier les secteurs porteurs d’avenir, où la Belgique aurait un intérêt à investir. Il s’agit en quelque sorte de reproduire au niveau fédéral la dynamique des pôles de compétitivité wallons ! 
  • On développera une collaboration scientifique entre la Belgique et les pays dits « émergents » (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, soit les pays « BRICS »). 
  • Les entreprises qui font de la R&D dans le secteur pharmaceutique en Belgique seront davantage soutenues, par une augmentation de l’avantage parafiscal. 
  • L’avantage fiscal pour les revenus de brevet sera élargi aux PME en assouplissant les conditions d’accès, pour encourager aussi les PME à investir dans la recherche.
4) Miser sur des emplois stables et de qualité !

Pour le PS, la relance doit être fondée sur des emplois stables et de qualité. C’est une condition indispensable si on veut inscrire la relance dans la durée.
  • 800 équivalents temps pleins seront créés dans le secteur non-marchand (aide aux personnes, etc.), qui constitue l’un des principaux secteurs d’avenir, notamment pour faire face à l’allongement de l’espérance de vie. 
  • Le secteur HORECA sera encouragé à créer de bons emplois, stables et à temps pleins. Concrètement, les établissements qui occupent moins de 20 travailleurs pourront bénéficier d’une réduction de cotisation pour 5 de leurs travailleurs à temps plein. L’objectif est d’améliorer la qualité des emplois dans le secteur de l’HORECA : le secteur occupe aujourd’hui plus de 100.000 travailleurs, dont les 2/3 sont à temps partiel. Il est essentiel de favoriser les temps pleins pour que les travailleurs puissent bénéficier d’une pension décente plus tard. 
  • Des clauses sociales et environnementales seront intégrées dans tous les marchés publics, pour favoriser les entreprises qui garantissent de bonnes conditions de travail à leurs employés ou encore pour favoriser l’économie sociale.
    Pour plus d'information, nous vous invitons à télécharger le résumé complet des mesures de relance décidées par le Gouvernement en cliquant ici.



[1] Salariés et fonctionnaires gagnant entre 1.475 et 2.338 euros bruts par mois (1.480€ euros nets pour un isolé). Pour les indépendants, un budget de 12 millions d’euros est dégagé pour augmenter les pensions minimum au taux ménage : concrètement cela représente une augmentation de 22 euros, soit un rattrapage complet par rapport à la pension des salariés.

[2] A raison de 96 jours, soit environ 3 mois.
[3] Au chômage depuis au moins 7 mois.