Comme tout le monde le sait, de
nombreux licenciements ont du y être donnés. La situation financière difficile
a été expliquée avec, pour l’illustrer, l’obligation de mettre en conformité nos
maisons de repos, la dépense à raison de plusieurs millions d’euros de la cotisation
de responsabilisation,… Et malheureusement, les nouvelles dispositions
légales en matière de chômage, avec la dégressivité des allocations, mais aussi
le durcissement des critères INAMI et du SPF Sécurité sociale sont les prémices
d’une désagrégation de la sécurité sociale avec un transfert systématique vers
les CPAS.
« Et si le nombre de tâches
qui nous sont confiées sont de plus en plus nombreuses, les moyens financiers
permettant leur réalisation ne suivent plus. Cela devient intolérable. La
paupérisation de la société met à mal les finances, je refuse que le CPAS
devienne un Bancontact ! » insiste Rita.
Après avoir épuisé toutes les
réserves et réaliser de nombreuses économies dans tous les services, les
licenciements devaient malheureusement être annoncés.
Cette situation inévitable a été très mal
vécue par tout le monde et a créé un grand traumatisme dans l’ensemble de
l’institution.
A
l’unanimité, les militants ont demandé à Rita de poursuivre son mandat malgré
les difficultés et d’user de son expertise pour assurer au personnel, à
l’institution et aux bénéficiaires le maintien d’un maximum de services et
d’interventions malgré l’imposition de nouvelles mesures visant la
transformation de cette institution sociale indispensable.