Exposition SONDRON

Verre de l’amitié et de l’an neuf à la section PS de Kain

La section PS de Kain se réunissait ce samedi 26 janvier 2013 pour le verre de l’amitié et de l’an neuf en la salle de « Sports, Culture et Loisirs Kainois ».

Après avoir excusé notre Vice Présidente, Rita Desenclos Leclercq, en convalescence, le Président, Bernard Lefebvre, a confirmé le poste de Présidente de CPAS attribué à Rita. Pour sa part, il devient Vice Président de la même institution en charge du troisième âge.

Il a profité de l’occasion pour annoncer aux militants présents en nombre (et dont vous pouvez en découvrir une partie présente au moment de la photo), les différents rendez vous prévus en 2013.  De plus, la réunion de février nous permettra de découvrir un ou une nouveau(elle) Echevin(e).  De plus, de par la désignation de Bernard dans une fonction politique, celui-ci libère un poste de représentant au sein de l’assemblée des élus et des représentants.  La section PS de Kain passera donc au vote pour désigner son remplaçant.

Cette avant midi s’est clôturée, comme il se doit, par le verre de l’amitié.

Maisons de repos : échéancier revu

© Laurent Dupuis

Le CPAS espérait terminer la construction de ses maisons de repos pour 2015.

TOURNAI Les maisons de repos du CPAS de Tournai se répartissent actuellement sur quatre sites : le Moulin à cailloux dit aussi home des Brasseurs à Tournai (153 lits), les Sœurs de charité à Tournai (75 lits), le home Grugeon à Kain (42 lits) et l’institut Saint-Joseph à Templeuve (69 lits). Soit un total de quelque 340 lits.

Dans le cadre de la mise en conformité des maisons de repos, qui fera passer le nombre de lits à 360, dont une dizaine dédiée aux courts séjours, l’idée de départ au CPAS est de rassembler les résidents sur deux sites, à Kain et à Tournai.

À Kain, le nouveau home Grugeon sera composé de deux bâtiments, le premier de 60 lits et le second de 120 lits. Le site accueillera également la cuisine centrale, ce qui permettra à celle du home des Brasseurs de déménager.

Le premier bâtiment kainois a été inauguré il y a quelques mois, et des résidents des maisons de repos, dont ceux de l’ancien home Grugeon, y ont déjà emménagé.

“Le second bâtiment doit être terminé au début de l’année prochaine et les résidents du Moulin à cailloux s’y installeront”, indique la présidente du CPAS, Rita Leclercq-Desenclos (PS), qui ignore encore ce qu’il va advenir du home du Moulin à cailloux.

Après cette phase kainoise, la suite est moins certaine. L’idée était de construire deux nouveaux bâtiments de 90 lits à côté du home du Moulin à cailloux et d’y faire emménager tous les autres pensionnaires des maisons de repos de l’entité, permettant au CPAS de rechercher une nouvelle affectation pour l’institut Saint-Joseph et les Sœurs de charité, ou de vendre les sites.

“Au début, nous avions imaginé terminer pour 2015, et je suis assez imaginative en matière de chasse aux subsides ”, indique la présidente du CPAS. “Mais construire des maisons de repos, cela coûte très cher, et nous n’avons que 60 % de subsides de la Région wallonne. Et là, nous allons faire face à des difficultés financières, avec les revenus d’intégration sociale et l’aide sociale qui explosent. Et je ne veux pas non plus en arriver à devoir fermer des services.”

Du coup, toute la suite des opérations pourrait être reportée. “Il faudra en tout cas en discuter au sein du conseil du CPAS .”

Mais de toute façon, suppose Rita Leclercq-Desenclos, vu la situation financière de la Région wallonne, l’échéance fixée par cette dernière sera probablement reportée.

Ceci étant dit, plus on attend, plus les vieux bâtiments se dégradent. Le CPAS a déjà dû procéder à des travaux importants à l’institut Saint-Joseph. Aux Sœurs de charité, l’installation d’un nouvel ascenseur a coûté plus de 200.000 €.

Et au CPAS, le moindre euro est compté.

Laurent Dupuis

© La Dernière Heure 2013

Le CPAS, toujours son premier choix.

À ses débuts à l’Onem, on parlait
« des difficiles à placer »…
Depuis, les mots ont été adoucis,
mais beaucoup plus de gens sont concernés.

TOURNAI - Rita Leclercq est venue à la politique pour l’action sociale. Depuis 2001, elle est présidente du CPAS. Avec passion.

Rita Leclercq (61 ans) semble inamovible à la présidence du CPAS. Elle y installée depuis douze ans et elle est repartie pour un «dernier mandat». Une stabilité, qui tranche avec la fin du siècle précédent. On avait vu cinq présidents se succéder à la tête de l’institution en six ans !

Lorsqu’elle accède à la présidence en 2001, Rita Leclercq n’est plus une novice. «J’avais déjà été conseillère communale et sociale, vice-présidente du CPAS. J’aurais aimé avoir été échevine, ce qui m’aurait permis de connaître encore plus en profondeur les rouages de la Ville, mais je ne vais pas me plaindre : je me suis lancée en politique parce que je pensais que c’était le moyen le plus efficace de faire avancer les choses sur le plan social. Le CPAS a toujours été mon premier choix.»

Remettre debout.

Pour les exclus du système, le CPAS apparaît comme le dernier filet de protection de la sécurité sociale. Le CPAS, lui, se voit aussi comme une machine, si pas à faire rebondir, au moins à remettre debout celles et ceux qui n’y parviennent plus seuls. Toutefois lui-même, doit se garder de trébucher… Rita Leclercq le rappelait hier à ses troupes lors des Vœux : « La rigueur est à l’ordre du jour […] : il est nécessaire que chacun d’entre vous continue, comme il l’a toujours fait, à donner le meilleur de lui-même en fonction de ses compétences pour que notre institution puisse faire face aux nouveaux défis qui s’offrent à nous.»

Le CPAS de Tournai compte plus ou moins sept cent cinquante agents (dont les statutaires de l’ex hôpital civi) pour un total de 558 ETP. C’est un colosse de l’emploi en ville. Quand on dit «colosse», on pense presque automatiquement à l’expression «colosse aux pieds d’argile». Ce serait exagéré dans le cas du CPAS : sa pérennité n’est pas en cause. On n’y manque pas de travail, loin s’en faut… Mais de moyens, si, on en manque. Les charges et missions ne cessent de s’étendre. Or l’enveloppe pour les assumer et les mener à bien ne suit pas. L’intervention (indexée) de la Ville ne suffit plus à équilibrer le budget. Les demandes d’aides explosent : «De plus en plus de gens sont confrontés à la misère et n’ont plus d’autre recours que le CPAS. Je ne dis pas que toutes les demandes sont acceptées, mais personne ne vient de gaieté de cœur.»

Quels que soient les domaines d’activités du CPAS, les sollicitations sont à la hausse. Ainsi en va-t-il des «article 60». «Lorsqu’une personne doit justifier d’une période de travail pour obtenir le bénéfice complet de certaines allocations […] le CPAS prend toutes dispositions de nature à lui procurer un emploi à temps plein ou à temps partiel […]» dit la loi organique. À Tournai, on pense aux jardins de Choiseul, atelier vélo, boutique d’économie solidaire… «Dans ce cadre, le RIS est remboursé par l’État fédéral, mais tout ce qui l’excède, est à notre charge. Il fut un temps où le CPAS de Tournai gérait quatre articles 60 par année. On était largement au-dessus de cent l’an dernier…»

L’eurométropole, les briques.

2012 aura été l’année de l’intégration du CPAS dans une vision eurométropolitaine. Tant avec les OCMW de Menin et Courtrai que l’UDCAS du Nord (F), des efforts sont menés pour favoriser la mobilité des travailleurs en réinsertion, par exemple.

Dans un registre beaucoup plus «briques», le nom de Rita Leclercq restera associé à plusieurs constructions d’importance : le tout nouveau service social à De Bongnie, l’extension de la crèche, les maisons de repos à Tournai et Kain. La première des quatre unités a été inaugurée voici quelques mois, la deuxième phase est en route. «En théorie, on avait jusque 2015 pour tout faire. On aura besoin de dérogations…» nuance prudemment la présidente.

Source : L'Avenir - Géry Eykeramn - ÉdA – 201723088240

Vœux, décorés et pensionnés.

Les décorés et pensionnés en compagnie des politiques.

TOURNAI - Hier, c’était la remise des vœux au personnel du CPAS par le tout nouveau conseil de l’action sociale.

La tradition veut qu’après le discours de la présidente, les décorés de l’année reçoivent leur médaille et que les pensionnés soient mis à l’honneur. Petit ajout qui revient tous les six ans : la présentation des membres du conseil de l’action sociale. En pleine journée, certains n’avaient pu se libérer (on les trouvera au complet en page précédente lors de leur prestation de serment).

Pour 2012, les décorés sont Nadine Boucart, Jean-Pierre Delannay, Rose Demortier, Brigitte Jeannaud, Madeleine Michaux, Joël Vanderschuren, Christine Voisin (croix civique de première classe, soit 35 années de service), Nathalie Chevalier et Annick Leclercq (médaille civique de première classe, 25 ans de service).

Les pensionnés : Nadine Boucart, Daniele Caby, Jean-Pierre Delannoay, Danielle Delvigne, Christine Demeester, Ghislain D’Heygere, Martine Gervois, Rita Hellin, Jocelyne Molle, Chantal Nounckele, Anita Pennequin, Francine Poulain, Arlette Poupart, Françoise Tranchant, Joel Vanderschuren, Christine Voisin.

Parmi ces pensionnés, quatre ont dépassé les 40 ans de carrière à la CAP puis au CPAS : la palme revient à Françoise Tranchant, chef de bureau administratif, avec un peu plus de 42 années de présence.

La présidente a salué et remercié l’ensemble du personnel dont elle a loué l’implication. Elle a invité chacun à se pencher sur une phrase de Victor Hugo : «le propre de la solidarité, c’est de ne point admettre d’exclusion.»

Source : L'Avenir - G.E. - EdA - 201723088190EdA - 201723088089

Verre de l'amitié