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© Laurent Dupuis
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TOURNAI Les maisons de repos du CPAS de Tournai se répartissent actuellement sur quatre sites : le Moulin à cailloux dit aussi home des Brasseurs à Tournai (153 lits), les Sœurs de charité à Tournai (75 lits), le home Grugeon à Kain (42 lits) et l’institut Saint-Joseph à Templeuve (69 lits). Soit un total de quelque 340 lits.
Dans le cadre de la mise en conformité des maisons de repos, qui fera passer le nombre de lits à 360, dont une dizaine dédiée aux courts séjours, l’idée de départ au CPAS est de rassembler les résidents sur deux sites, à Kain et à Tournai.
À Kain, le nouveau home Grugeon sera composé de deux bâtiments, le premier de 60 lits et le second de 120 lits. Le site accueillera également la cuisine centrale, ce qui permettra à celle du home des Brasseurs de déménager.
Le premier bâtiment kainois a été inauguré il y a quelques mois, et des résidents des maisons de repos, dont ceux de l’ancien home Grugeon, y ont déjà emménagé.
“Le second bâtiment doit être terminé au début de l’année prochaine et les résidents du Moulin à cailloux s’y installeront”, indique la présidente du CPAS, Rita Leclercq-Desenclos (PS), qui ignore encore ce qu’il va advenir du home du Moulin à cailloux.
Après cette phase kainoise, la suite est moins certaine. L’idée était de construire deux nouveaux bâtiments de 90 lits à côté du home du Moulin à cailloux et d’y faire emménager tous les autres pensionnaires des maisons de repos de l’entité, permettant au CPAS de rechercher une nouvelle affectation pour l’institut Saint-Joseph et les Sœurs de charité, ou de vendre les sites.
“Au début, nous avions imaginé terminer pour 2015, et je suis assez imaginative en matière de chasse aux subsides ”, indique la présidente du CPAS. “Mais construire des maisons de repos, cela coûte très cher, et nous n’avons que 60 % de subsides de la Région wallonne. Et là, nous allons faire face à des difficultés financières, avec les revenus d’intégration sociale et l’aide sociale qui explosent. Et je ne veux pas non plus en arriver à devoir fermer des services.”
Du coup, toute la suite des opérations pourrait être reportée. “Il faudra en tout cas en discuter au sein du conseil du CPAS .”
Mais de toute façon, suppose Rita Leclercq-Desenclos, vu la situation financière de la Région wallonne, l’échéance fixée par cette dernière sera probablement reportée.
Ceci étant dit, plus on attend, plus les vieux bâtiments se dégradent. Le CPAS a déjà dû procéder à des travaux importants à l’institut Saint-Joseph. Aux Sœurs de charité, l’installation d’un nouvel ascenseur a coûté plus de 200.000 €.
Et au CPAS, le moindre euro est compté.
Laurent Dupuis
© La Dernière Heure 2013
