Contacts

Les responsables de la section PS de Kain ont constitué ce blog pour de multiples raisons :

-Permettre à nos militants d’être informés de l’ensemble des actions, des activités de la section et de pouvoir s’exprimer à ce propos.

-Entamer un dialogue à cœur ouvert, des échanges d’idées avec l’ensemble de la population,...

N’hésitez pas à commenter le contenu ou à contacter l’un d’entre nous :

Joris WINBERG, Président, avenue d'Audenarde, 122 à 7540 Kain

Gsm : 0473/56 11 09 – Mail : joris.winberg@icloud.com

Rita LECLERCQ, Vice-Présidente, Vieux Chemin d'Ath, 193 à 7548 Warchin

Tél : 069/23 23 33

Bernard LEFEBVRE, Secrétaire, avenue des Alliés, 134 à 7540 Kain
Gsm : 0479/66 14 39

Daniel LOOTENS, Trésorier, Clos de l'Epinette, 72 à 7540 Kain
Tél : 0474/41 81 11


_________________________________________________________

lundi 21 janvier 2013

Le CPAS, toujours son premier choix.

À ses débuts à l’Onem, on parlait
« des difficiles à placer »…
Depuis, les mots ont été adoucis,
mais beaucoup plus de gens sont concernés.
TOURNAI - Rita Leclercq est venue à la politique pour l’action sociale. Depuis 2001, elle est présidente du CPAS. Avec passion.

Rita Leclercq (61 ans) semble inamovible à la présidence du CPAS. Elle y installée depuis douze ans et elle est repartie pour un «dernier mandat». Une stabilité, qui tranche avec la fin du siècle précédent. On avait vu cinq présidents se succéder à la tête de l’institution en six ans !

Lorsqu’elle accède à la présidence en 2001, Rita Leclercq n’est plus une novice. «J’avais déjà été conseillère communale et sociale, vice-présidente du CPAS. J’aurais aimé avoir été échevine, ce qui m’aurait permis de connaître encore plus en profondeur les rouages de la Ville, mais je ne vais pas me plaindre : je me suis lancée en politique parce que je pensais que c’était le moyen le plus efficace de faire avancer les choses sur le plan social. Le CPAS a toujours été mon premier choix.»

Remettre debout.

Pour les exclus du système, le CPAS apparaît comme le dernier filet de protection de la sécurité sociale. Le CPAS, lui, se voit aussi comme une machine, si pas à faire rebondir, au moins à remettre debout celles et ceux qui n’y parviennent plus seuls. Toutefois lui-même, doit se garder de trébucher… Rita Leclercq le rappelait hier à ses troupes lors des Vœux : « La rigueur est à l’ordre du jour […] : il est nécessaire que chacun d’entre vous continue, comme il l’a toujours fait, à donner le meilleur de lui-même en fonction de ses compétences pour que notre institution puisse faire face aux nouveaux défis qui s’offrent à nous.»

Le CPAS de Tournai compte plus ou moins sept cent cinquante agents (dont les statutaires de l’ex hôpital civi) pour un total de 558 ETP. C’est un colosse de l’emploi en ville. Quand on dit «colosse», on pense presque automatiquement à l’expression «colosse aux pieds d’argile». Ce serait exagéré dans le cas du CPAS : sa pérennité n’est pas en cause. On n’y manque pas de travail, loin s’en faut… Mais de moyens, si, on en manque. Les charges et missions ne cessent de s’étendre. Or l’enveloppe pour les assumer et les mener à bien ne suit pas. L’intervention (indexée) de la Ville ne suffit plus à équilibrer le budget. Les demandes d’aides explosent : «De plus en plus de gens sont confrontés à la misère et n’ont plus d’autre recours que le CPAS. Je ne dis pas que toutes les demandes sont acceptées, mais personne ne vient de gaieté de cœur.»

Quels que soient les domaines d’activités du CPAS, les sollicitations sont à la hausse. Ainsi en va-t-il des «article 60». «Lorsqu’une personne doit justifier d’une période de travail pour obtenir le bénéfice complet de certaines allocations […] le CPAS prend toutes dispositions de nature à lui procurer un emploi à temps plein ou à temps partiel […]» dit la loi organique. À Tournai, on pense aux jardins de Choiseul, atelier vélo, boutique d’économie solidaire… «Dans ce cadre, le RIS est remboursé par l’État fédéral, mais tout ce qui l’excède, est à notre charge. Il fut un temps où le CPAS de Tournai gérait quatre articles 60 par année. On était largement au-dessus de cent l’an dernier…»

L’eurométropole, les briques.

2012 aura été l’année de l’intégration du CPAS dans une vision eurométropolitaine. Tant avec les OCMW de Menin et Courtrai que l’UDCAS du Nord (F), des efforts sont menés pour favoriser la mobilité des travailleurs en réinsertion, par exemple.

Dans un registre beaucoup plus «briques», le nom de Rita Leclercq restera associé à plusieurs constructions d’importance : le tout nouveau service social à De Bongnie, l’extension de la crèche, les maisons de repos à Tournai et Kain. La première des quatre unités a été inaugurée voici quelques mois, la deuxième phase est en route. «En théorie, on avait jusque 2015 pour tout faire. On aura besoin de dérogations…» nuance prudemment la présidente.

Source : L'Avenir - Géry Eykeramn - ÉdA – 201723088240

Aucun commentaire: